CARTE BLANCHE À PARADISE PAPERS

Dans le cadre de sa seconde programmation, l’Institut donne carte blanche à Paradise Papers, plateforme participant à la diffusion de productions artistiques de livres d’artistes, posters, mais aussi du savoir théorique sur les éditions d’artistes et la culture visuelle en général.

Programme

11h-19h : Pop up store Paradise Papers

15h : Discussion entre Sandrine Servent et Sarah Michel autour de la sortie de son livre Echoes from the depths chez Classe Moyenne Éditions, suivi d’une rencontre-signature

16h : Table ronde animé par Sandrine Servent.  Faire soi-même. Focus sur l’auto-édition et l’édition indépendante du livre de photographie. Avec Sandrine Elberg (artiste photographe autoéditée), Fabien Ribery (Journaliste, critique d’art), Céline Ravier (écrivaine, photographe) et Romain Pruvost (Editeur)

Depuis la création même de la photographie au XIXème siècle, le livre photographique accompagne les photographes dans la diffusion de leur travail. En effet, par ses caractéristiques physiques, il permet de faire perdurer dans le temps le travail de son auteur et d’explorer de nouvelles possibilités narratives et esthétiques. Dans les années 60, le livre photo suit l’émancipation du marché de l’édition avec l’apparition du Fanzine. Celui-ci par sa facilité de production ouvre la porte aux éditions indépendantes, aux micro-éditions et surtout à l’auto-édition dit ‘Do it Yourself’. Le fanzine marque un tournant important dans le développement de nouvelles pratiques éditoriales et dans l’exploration de la forme du livre photo en tant qu’objet artistique. L’ère numérique, en dématérialisant les photographies, valorise paradoxalement le statut du livre photographique. La complexité de sa diffusion et l’importance de l’expérience physique, matérielle et intime de l’objet en font une oeuvre convoitée et recherchée, supplantant parfois l’exposition, plus éphémère dans le temps. Cependant, et ce, malgré la croissance exponentielle du nombre de publications ces dernières années, le marché du livre photographique reste un marché de niche peu connu du grand public.

Réservation conseillée